
Les raisons de « stresser » au travail ne manquent pas :
- la surcharge de travail,
- la dispersion (mails, réunions, rendez-vous, interruptions constantes …),
- les tensions entre collègues, avec un supérieur ou un collaborateur,
- les relations tendues avec un public (clients, élèves, patients, usagers …),
- l’urgence et les délais de plus en plus courts,
- le contexte économique qui fait craindre l’avenir,
etc.
L’agence européenne pour la sécurité et la santé au travail note que le stress au travail « est ressenti lorsqu’un déséquilibre est
perçu entre ce qui est exigé de la personne et les ressources dont elle dispose pour répondre à ces exigences. »

Que faire ?
Quelles solutions ? Comment rendre le travail plus vivable ?
Le stress étant devenu l'un des principaux
fléaux du travail contemporain, l’heure est à la recherche de solutions. De toutes parts se font jour des propositions : entre la méditation (le lâcher-prise) et la révolution (changer le monde),
quelles sont les marges de manœuvre et les pistes d’action à l’échelle des individus, des équipes, des organisations, de la société ?
Les méthodes pour combattre le stress
au travail peuvent se classer en trois catégories :
- Les techniques psychologiques de relaxation et de méditation
- Les méthodes destinées à mieux organiser son temps, gérer ses relations avec autrui et ses objectifs. Une autre façon de diminuer le stress peut consister aussi à chercher un autre poste, en interne ou en externe. Ce à quoi aspire un
nombre grandissant de salariés.
- Les démarches collectives destinées à améliorer les conditions de travail (baisse de la charge de travail, aménagement du temps et de l’espace de travail, charte de bonne conduite, management
humaniste, confiance, reconnaissance), nouvelles méthodes de travail, organisations apprenantes, formation à la négociation, réforme du marché du travail, changement de la gouvernance des organisations, Repenser les finalités mêmes du travail, etc.
Qu’elles se situent à un niveau individuel, managérial,
organisationnel ou social et sociétal, des propositions pour améliorer le travail ne manquent donc pas.